Son arrestation l'avait empêché de se rendre le 18 mai dernier au sommet UE-Russie de Samara. Gary Kasparov était malgré tout présent quelques jours plus tard au Parlement européen, à l'invitation de son Président Hans-Gert Pöttering. Il s'est livré à une critique en règle du système politique russe, dénonçant pêle mêle l'idée que la Russie a besoin d'un gouvernement fort, la suppression de l'élection des sénateurs, le vote par la Douma de lois qui "réduisent la possibilité de participer à la vie publique" telles que la loi sur l'extrémisme prévoyant des peines allant jusqu'à 15 ans de prison, ou l'emprise sur les médias. Concernant les élections à venir, et bien que son parti l'Autre Russie soit un des principaux organisateurs des manifestations d'opposition, il revendique une certaine impartialité : "nous ne nous battons pas pour gagner les élections, mais pour qu'elles aient lieu". Tout en reconnaissant qu'il aura fort à faire pour maintenir l'unité du mouvement, dont le spectre politique va de l'extrême-gauche à l'extrême-droite.source et photo : Parlement européen
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