Le ministère des finances russe a annoncé, mercredi 22 août, présenter officiellement la candidature de Josef Tosovsky, ancien premier ministre tchèque, au poste de directeur du Fonds monétaire international (FMI). "Il serait l'homme qu'il faut au bon moment", a expliqué le ministère dans un communiqué.Sa candidature s'ajoute à celle de l'ancien ministre de l'économie français, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, qui a reçu le soutien de l'Union européenne. D'autres candidats peuvent encore se déclarer d'ici le 31 août pour succéder à l'Espagnol Rodrigo Rato au poste de directeur du FMI, avant l'élection de son successeur en septembre.
"C'est un grand honneur pour moi d'être proposé pour la plus haute position au FMI", a confié M. Tosovsky dans un communiqué. Agé de 56 ans, il dirige actuellement l'Institut pour la stabilité financière à Bâle, en Suisse, après avoir occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale tchèque entre 1993 et 2000, avec une brève interruption en 1998 pendant laquelle il a été à la tête du gouvernement tchèque.
M. TOSOVSKY "N'EST PAS LE CANDIDAT" DE PRAGUE
L'ancien premier ministre n'est "pas le candidat de la République tchèque" à ce poste, a néanmoins indiqué le ministre des finances tchèque Miroslav Kalousek. Il a assuré que son pays honorera "les conclusions du Conseil européen des ministres de l'économie et des finances, qui a proposé M. Strauss-Kahn".
Selon le quotidien économique tchèque Hospodarske Noviny, la Russie entend ainsi enfoncer un coin entre les pays de l'Union européenne. "En effet, le poste le plus élevé au sein du FMI appartenait ces dernières années uniquement à des candidats des grands pays d'Europe occidentale, avec un soutien actif des Etats-Unis, qui détenaient de leur côté la direction de la Banque mondiale", écrit le journal tchèque.
"Le fait que les Etats-Unis et les grands pays de l'UE se partagent les postes suprêmes au sein de ces deux institutions importantes, ne plaît pas aux pays en développement y compris la Chine, l'Inde et le Brésil", ajoute le Hospodarske Noviny.
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP 22.08.07 12h33 • Mis à jour le 22.08.07 12h58
"C'est un grand honneur pour moi d'être proposé pour la plus haute position au FMI", a confié M. Tosovsky dans un communiqué. Agé de 56 ans, il dirige actuellement l'Institut pour la stabilité financière à Bâle, en Suisse, après avoir occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale tchèque entre 1993 et 2000, avec une brève interruption en 1998 pendant laquelle il a été à la tête du gouvernement tchèque.
M. TOSOVSKY "N'EST PAS LE CANDIDAT" DE PRAGUE
L'ancien premier ministre n'est "pas le candidat de la République tchèque" à ce poste, a néanmoins indiqué le ministre des finances tchèque Miroslav Kalousek. Il a assuré que son pays honorera "les conclusions du Conseil européen des ministres de l'économie et des finances, qui a proposé M. Strauss-Kahn".
Selon le quotidien économique tchèque Hospodarske Noviny, la Russie entend ainsi enfoncer un coin entre les pays de l'Union européenne. "En effet, le poste le plus élevé au sein du FMI appartenait ces dernières années uniquement à des candidats des grands pays d'Europe occidentale, avec un soutien actif des Etats-Unis, qui détenaient de leur côté la direction de la Banque mondiale", écrit le journal tchèque.
"Le fait que les Etats-Unis et les grands pays de l'UE se partagent les postes suprêmes au sein de ces deux institutions importantes, ne plaît pas aux pays en développement y compris la Chine, l'Inde et le Brésil", ajoute le Hospodarske Noviny.
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP 22.08.07 12h33 • Mis à jour le 22.08.07 12h58
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire