MOSCOU, 4 décembre - RIA Novosti. Comme il fallait s'y attendre, les partenaires occidentaux de la Russie et les organisations internationales ont émis des critiques à propos des élections à la Douma (chambre basse du parlement russe), lit-on mardi dans le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
N'ayant pourtant aucune approche commune sur de nombreux problèmes importants de notre époque, les Etats-Unis et l'Europe manifestent toujours une belle unanimité en ce qui concerne le développement démocratique de la Russie. L'Occident a invité à enquêter sur les irrégularités relevées lors de ces élections à la Douma, sans entrer dans les détails. Autrement dit, aucun fait concret n'a été présenté au Kremlin.
En se fondant sur l'avis des observateurs mécontents, on attend déjà dans les capitales occidentales une réaction lors de l'élection présidentielle du mois de mars en Russie, en laissant entendre que ses résultats exerceront une forte influence sur la politique à l'égard de la Russie, non seulement de la part de l'Union européenne, mais aussi de l'ONU et du G8. En sera-t-il vraiment ainsi?
Le déficit de démocratie en Russie et l'imperfection de ses élections sont traditionnellement l'un des thèmes préférés de l'Occident depuis la chute du régime communiste. Il est vrai, l'effet de la pression exercée sur Moscou à ce sujet reste très limité. Aucune sanction internationale n'a jamais été prise contre la Russie, et cette possibilité n'a même pas été sérieusement envisagée. La Russie n'a été exclue d'aucune organisation pro-occidentale et, d'ailleurs, aucune tentative n'a été faite en ce sens. Enfin, personne n'a jamais exigé fermement du président russe qu'il garantisse la liberté des citoyens. Bref, les partenaires occidentaux de Moscou préfèrent se borner à une rhétorique tapageuse.
Fort de sa puissance énergétique croissante, le Kremlin n'a aucune raison de craindre les observateurs mécontents des résultats des élections. Quant au développement démocratique de la Russie, ce problème n'entre pas dans ses compétences. Il reste à demander aux critiques occidentaux quelle est, selon eux, l'alternative à la marche victorieuse du parti Russie unie. Garry Kasparov? Ils répondraient probablement à cette question de la manière suivante: "Il appartient aux électeurs russes d'en décider". Par conséquent, tout revient à sa place. Les électeurs russes votent dans le cadre du système électoral existant, que les partenaires occidentaux du Kremlin ne condamnent qu'en paroles.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti ni avec celle du blog IEDG.
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