es législatives en Russie (l’élection des députés à la Douma d’état, chambre basse du parlement russe) ont montré un niveau élevé d’activité politique des électeurs. On peut faire une telle conclusion d’après les résultats préliminaires du scrutin.
Il faut noter avant tout qu’à part le parti leader Russie Unie, dont le président russe Vladimir Poutine dirige la liste électorale, d’autres acteurs politiques ont pris une part active à la campagne préélectorale. C’est lié au fait que pour la première fois dans la nouvelle Russie les élections se passaient selon le système d’appartenance aux partis politiques. 11 partis se disputaient 450 sièges à la Douma d’état. La compétition était acharnée, mais finalement, seulement 4 partis ont passé la barre.
Ensuite, les électeurs russes ont fait preuve d’une grande activité politique. Plus de 60% de Russes ayant le droit de vote ont pris part aux élections ; C’est beaucoup plus qu’au cours des élections précédentes. Les sceptiques prédisaient que plusieurs électeurs allaient croire que le bilan était décidé à l’avance et ne se rendraient pas aux urnes. Mais de nombreux observateurs témoignent : non seulement les électeurs sont venus, la plupart d’entre eux avaient fait leur choix avant d’y arriver. Le gouverneur de Saint-Pétersbourg Valentina Matvienko prend la parole :
A mon avis, tous les partis avaient des possibilités égales d’informer les électeurs sur leurs programmes, leurs idéologies. Mais les électeurs ne sont plus les mêmes. Ils ne se laissent pas berner par des promesses populistes. Ils votent non seulement avec leurs cœurs, mais aussi et surtout avec leurs têtes, comprenant le prix des élections. Ayant soutenu la Russie Unie, ils ont choisi la stabilité, la continuité du cours de Vladimir Poutine car personne ne veut le chaos, le recul en arrière.
Une autre particularité des élections actuelles : pour la première fois un seul parti, en l’occurrence la Russie Unie obtient une majorité constitutionnelle. Les chefs du parti comprennent qu’il faudra justifier la confiance des électeurs, qui ont voté avant tout pour le président Vladimir Poutine, son plan, son programme. Selon un des leaders du parti Andrei Isaev, si nous arrivons à réaliser ce programme, nous resterons au pouvoir. Dans le cas contraire, il faudra partir, comme dans toute société démocratique.
La plupart d’électeurs internationaux qui suivaient le déroulement des législatives en Russie notent leur caractère ouvert et démocratique, ainsi que le professionnalisme des membres des commissions électorales qui leur avaient crée les conditions nécessaires du travail. Un observateur français, professeur d’une université parisienne Bruno Drveski à dit à notre correspondant :
Il faut être modeste lorsqu’il s’agit de démocratie. Il ne faut pas déclarer qu’un pays est plus démocratique qu’un autre. Je pense qu’il n’y a pas de parias dans ce genre de problèmes, typiques pour le monde entier. La Russie n’est pas parmi les pires.
La plupart d’observateurs internationaux constatent que les élections en Russie sont conformes aux standards démocratiques et ne diffèrent pas des élections dans d’autres pays.
La Voix de la Russie
03.12.2007
Il faut noter avant tout qu’à part le parti leader Russie Unie, dont le président russe Vladimir Poutine dirige la liste électorale, d’autres acteurs politiques ont pris une part active à la campagne préélectorale. C’est lié au fait que pour la première fois dans la nouvelle Russie les élections se passaient selon le système d’appartenance aux partis politiques. 11 partis se disputaient 450 sièges à la Douma d’état. La compétition était acharnée, mais finalement, seulement 4 partis ont passé la barre.
Ensuite, les électeurs russes ont fait preuve d’une grande activité politique. Plus de 60% de Russes ayant le droit de vote ont pris part aux élections ; C’est beaucoup plus qu’au cours des élections précédentes. Les sceptiques prédisaient que plusieurs électeurs allaient croire que le bilan était décidé à l’avance et ne se rendraient pas aux urnes. Mais de nombreux observateurs témoignent : non seulement les électeurs sont venus, la plupart d’entre eux avaient fait leur choix avant d’y arriver. Le gouverneur de Saint-Pétersbourg Valentina Matvienko prend la parole :
A mon avis, tous les partis avaient des possibilités égales d’informer les électeurs sur leurs programmes, leurs idéologies. Mais les électeurs ne sont plus les mêmes. Ils ne se laissent pas berner par des promesses populistes. Ils votent non seulement avec leurs cœurs, mais aussi et surtout avec leurs têtes, comprenant le prix des élections. Ayant soutenu la Russie Unie, ils ont choisi la stabilité, la continuité du cours de Vladimir Poutine car personne ne veut le chaos, le recul en arrière.
Une autre particularité des élections actuelles : pour la première fois un seul parti, en l’occurrence la Russie Unie obtient une majorité constitutionnelle. Les chefs du parti comprennent qu’il faudra justifier la confiance des électeurs, qui ont voté avant tout pour le président Vladimir Poutine, son plan, son programme. Selon un des leaders du parti Andrei Isaev, si nous arrivons à réaliser ce programme, nous resterons au pouvoir. Dans le cas contraire, il faudra partir, comme dans toute société démocratique.
La plupart d’électeurs internationaux qui suivaient le déroulement des législatives en Russie notent leur caractère ouvert et démocratique, ainsi que le professionnalisme des membres des commissions électorales qui leur avaient crée les conditions nécessaires du travail. Un observateur français, professeur d’une université parisienne Bruno Drveski à dit à notre correspondant :
Il faut être modeste lorsqu’il s’agit de démocratie. Il ne faut pas déclarer qu’un pays est plus démocratique qu’un autre. Je pense qu’il n’y a pas de parias dans ce genre de problèmes, typiques pour le monde entier. La Russie n’est pas parmi les pires.
La plupart d’observateurs internationaux constatent que les élections en Russie sont conformes aux standards démocratiques et ne diffèrent pas des élections dans d’autres pays.
La Voix de la Russie
03.12.2007
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