Pendant les législatives, les électeurs russes ont soutenu la politique de Vladimir Poutine. Tel est le bilan préliminaire des élections de députés à la douma d’état en Russie.
Selon les données officielles incomplètes, la majorité absolue des électeurs ont voté pour Russie Unie qui a plus de 63% de voix et peut donc compter sur la majorité constitutionnelle au parlement. Les électeurs ont soutenu le cours du président du pays Vladimir Poutine qui dirige la liste électorale du parti. C’est un cours qui vise la démocratie, le rehaussement du niveau de vie des habitants et une politique étrangère indépendante. Ici l’avis du politologue Viatcheslav Nikonov :
En fait, c’était un référendum sur la confiance. Les gens comprenaient ces élections presque comme les présidentielles. Ce n’est pas seulement un vote de confiance à Poutine, c’est la confiance pour son long séjour en politique. Le président russe a fait comprendre que cette question dépendait pour beaucoup des résultats des élections du 2 décembre. Les gens l’ont compris et ils ont voté pour lui, pour sa longue vie politique, trouve Viatcheslav Nikonov.
Russie Unie a obtenu 2,5 fois plus de voix que ses concurrents — le Parti communiste, le Parti libéral-démocrate et Russie Juste. Elle a su gagner un nombre important de voix des partisans potentiels du Parti Communiste. Son leader Guennadi Ziouganov est découragé. Il a l’intention de contester les résultats du scrutin. Le Parti libéral démocrate qui n’entre pas au Parlement le soutient. Mais le leader des libéraux Anatoly Tchoubais estime qu’il faut accepter les résultats et regrette la désunion entre les démocrates. Le leader de Russie Unie Boris Gryzlov a accepté le fait qu’il y avait des infractions, mais le caractère démocratique du scrutin n’est pas mis en cause.
Pour ce qui est des violations, oui, il y en avait. Mais le principal est qu’ils n’affectent pas le résultat final. Tous les observateurs reconnaissent cela. Ils ont compté quelque 400 violations, mais les résultats n’en sont pas moins crédibles, même ceux des bureaux de vote concrets. Je pense que c’est l’essentiel. Les violations sont fixées. C’est un argument de plus qui montre que nous avons des élections transparentes et démocratiques. Si le régime était différent, personne n’aurait remarqué ces violations, croit Boris Gryzlov.
En gros, les observateurs internationaux sont satisfaits par le déroulement des législatives en Russie. Ils en ont parlé à notre correspondante Lada Korotoun. Ici l’avis de l’observateur français Bernard Peregot :
L’observateur italien Stephano Vernole partage l’avis de son collègue français.
Aujourd’hui, j’ai visité trois écoles où il y avait des bureaux de vote. L’atmosphère y était très calme, je n’ai pas relevé de violations. Je pense que l’ambiance pendant les élections fera de sorte que le dialogue entre l’Europe et la Russie sera renforcé.
Tous les quatre partis qui passent à la Douma, d’après les résultats préalables, ont été représentés dans la composition précédente de ses membres. Donc, un seul parti d’opposition y reste – le PC. Le parti Russie Juste et les démocrates libéraux – c’est une opposition loyale et pragmatique qui pourra arriver à des accords avec la Russie Unie. Donc, le parlement restera stable. Selon les politologues, Vladimir Poutine recevra dans le parlement un mécanisme qui permettra à son équipe de poursuivre le cours choisi qu’elle suit depuis les dernières huit années.
La Voix de la Russie
03.12.2007
Selon les données officielles incomplètes, la majorité absolue des électeurs ont voté pour Russie Unie qui a plus de 63% de voix et peut donc compter sur la majorité constitutionnelle au parlement. Les électeurs ont soutenu le cours du président du pays Vladimir Poutine qui dirige la liste électorale du parti. C’est un cours qui vise la démocratie, le rehaussement du niveau de vie des habitants et une politique étrangère indépendante. Ici l’avis du politologue Viatcheslav Nikonov :
En fait, c’était un référendum sur la confiance. Les gens comprenaient ces élections presque comme les présidentielles. Ce n’est pas seulement un vote de confiance à Poutine, c’est la confiance pour son long séjour en politique. Le président russe a fait comprendre que cette question dépendait pour beaucoup des résultats des élections du 2 décembre. Les gens l’ont compris et ils ont voté pour lui, pour sa longue vie politique, trouve Viatcheslav Nikonov.
Russie Unie a obtenu 2,5 fois plus de voix que ses concurrents — le Parti communiste, le Parti libéral-démocrate et Russie Juste. Elle a su gagner un nombre important de voix des partisans potentiels du Parti Communiste. Son leader Guennadi Ziouganov est découragé. Il a l’intention de contester les résultats du scrutin. Le Parti libéral démocrate qui n’entre pas au Parlement le soutient. Mais le leader des libéraux Anatoly Tchoubais estime qu’il faut accepter les résultats et regrette la désunion entre les démocrates. Le leader de Russie Unie Boris Gryzlov a accepté le fait qu’il y avait des infractions, mais le caractère démocratique du scrutin n’est pas mis en cause.
Pour ce qui est des violations, oui, il y en avait. Mais le principal est qu’ils n’affectent pas le résultat final. Tous les observateurs reconnaissent cela. Ils ont compté quelque 400 violations, mais les résultats n’en sont pas moins crédibles, même ceux des bureaux de vote concrets. Je pense que c’est l’essentiel. Les violations sont fixées. C’est un argument de plus qui montre que nous avons des élections transparentes et démocratiques. Si le régime était différent, personne n’aurait remarqué ces violations, croit Boris Gryzlov.
En gros, les observateurs internationaux sont satisfaits par le déroulement des législatives en Russie. Ils en ont parlé à notre correspondante Lada Korotoun. Ici l’avis de l’observateur français Bernard Peregot :
L’observateur italien Stephano Vernole partage l’avis de son collègue français.
Aujourd’hui, j’ai visité trois écoles où il y avait des bureaux de vote. L’atmosphère y était très calme, je n’ai pas relevé de violations. Je pense que l’ambiance pendant les élections fera de sorte que le dialogue entre l’Europe et la Russie sera renforcé.
Tous les quatre partis qui passent à la Douma, d’après les résultats préalables, ont été représentés dans la composition précédente de ses membres. Donc, un seul parti d’opposition y reste – le PC. Le parti Russie Juste et les démocrates libéraux – c’est une opposition loyale et pragmatique qui pourra arriver à des accords avec la Russie Unie. Donc, le parlement restera stable. Selon les politologues, Vladimir Poutine recevra dans le parlement un mécanisme qui permettra à son équipe de poursuivre le cours choisi qu’elle suit depuis les dernières huit années.
La Voix de la Russie
03.12.2007
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