samedi 8 septembre 2007

LA RUSSIE VA ACHETER DE L’URANIUM AUSTRALIEN POUR LES BESOINS DE SON SECTEUR NUCLEAIRE CIVIL

La Russie achètera de l’uranium australien pour développer son secteur nucléaire civil. C’est ce qu’a déclaré le président de Russie Vladimir Poutine en commentant l’accord sur la coopération dans la sphère nucléaire, conclu entre les gouvernements. La signature de ce document est l’un des événements centraux de la première visite d’Etat du président de Russie en Australie, remarque notre observateur Konstantin Garibov. D’ici 15 ans la Russie entend construire une trentaine d’importantes tranches dans des centrales nucléaires. A son tour, l’Australie est le leader reconnu dans le monde pour les réserves de l’uranium. Elle a officiellement annoncé son intention d’exporter pour 1 milliard de $ de l’uranium en Russie. Vladimir Poutine a résolument rejeté les affirmations des adversaires de cet accord, y compris en Occident, suivant lesquelles ce document supposait un renforcement du potentiel militaire de la Russie. Ceux qui parlent d’une possible utilisation par la Russie de l’uranium australien à des fins militaires,soit ne savent pas de quoi il revient, soit le suggèrent pour entraver la coopération des deux pays. La Russie possède assez de ses propres matériaux pour réaliser des programmes de qualité militaire. Qui plus est, le volume des matériaux accumulés, que nous classons militaires, est excédentaire. Durant de longues années la Russie vend de l’uranium enrichi aux Etats-Unis, en retraite conjointement avec eux et en vend sur le marché nord-américain. Les Etats-Unis nous achètent chaque année 30 t, au total 500 t. Il a été déjà annoncé que la matière première australienne sera transformée en combustible nucléaire dans le centre international d’enrichissement d’uranium à Angarsk en Sibérie. Les parties ont fixé dans l’accord que des sociétés des pays tiers pourraient commander en Russie des services pour une transformation hautement technologique de l’uranium australien. Aux termes du document, un transfert de l’uranium à des pays tiers qui pourraient en faire un usage autre que civil, est théoriquement exclu. Et cela étant acquis que la Russie ne fournit jamais de l’uranium à des pays qui ne participent pas au régime de non-prolifération. Ajoutons que l’usine à Angarsk, où l’on prévoit d’enrichir de l’uranium australien, est placée à l’initiative de la Russie sous les garanties de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique.
Voix de la Russie
07.09.2007

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