samedi 15 septembre 2007

Alexandre Tsipko : le nouveau Premier Ministre poursuivra la politique du gouvernement

Le nouveau premier ministre poursuivra la politique du gouvernement, a indiqué l’invité de notre rubrique « Vis-à-vis du monde » le politologue Alexandre Tsipko, docteur en philosophie. Il a répondu en direct aux questions de nos auditeurs posées par téléphone ou sur Internet. Rappelons que la Voix de la Russie émet dans 32 langues vers 160 pays du monde.
La démission du gouvernement russe et la candidature du chef du Service fédéral pour le monitoring financier Victor Zoubkov avancée par le président au poste de premier ministre constituent les sujets le plus largement débattus en Russie et dans le monde. Il a focalisé, en particulier, l’attention de nos auditeurs. Ils ont demandé : quel apport pourra faire le gouvernement de Victor Zoubkov ? Les changements dans la politique intérieure et extérieure russe, sont-ils possibles ? Alexandre Tsipko a répondu comme suit à ces questions :
J’estime que le gouvernement de Victor Zoubkov ne fera rien d’inattendu. Tel est justement l’objectif de sa nomination. Il consiste à maintenir la politique du président de Russie Vladimir Poutine en vue de rétablir la compétitivité de la Russie, de conserver ses acquis démocratiques enregistrés pendant ces huit dernières années. C’est une réalité objective. Le système politique russe rend techniques les fonctions du premier ministre. Je suis sûr que les spéculations sur l’éventuel changement de la politique sont dénuées de fondement. Conformément à la Constitution, Vladimir Poutine termine son mandat présidentiel. Plusieurs problèmes ont été réglés, le pays a surmonté la crise, les perspectives se sont ébauchées. De ce fait, estime Alexandre Tsipko, le nouveau premier ministre poursuivra avec esprit de suite la politique de l’actuel chef de l’Etat russe.
La politique économique russe est aujourd’hui efficace, et le FMI l’a confirmé. Rien ne met en cause la politique, l’économie et la stabilité dans le pays. C’est pour ça, a dit pour conclure Alexandre Tsipko, il n’est pas nécessaire de réviser la politique intérieure et extérieure de la Russie.

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