Si vous êtes à Moscou cet été, ne manquez pas l’occasion de visiter ses incontournables espaces verts. La mégapole est entourée de parcs et de bois dont la plupart se trouvent non loin des stations de métro ou des trains de banlieue. A Moscou vous trouverez bien sûr des jardins à la française autour des palais impériaux, mais pour se promener dans un vrai bois sauvage, il vaut mieux se rendre au parc national de Losini ostrov (île des élans).
Dans toute l’Europe, vous ne trouverez pas un tel espace vert en pleine ville. Ce parc s’étend sur plus de dix mille hectares dont un tiers se trouve sur le territoire de la capitale. Ses forêts denses commencent à huit kilomètres du Kremlin.
L’histoire de Losini ostrov est liée aux traditions de la chasse russe. C’est au XVIIe siècle que le tsar Alexeï Mikhaïlovitch (le père de Pierre le Grand) y organisa La cour des faucons, une sorte d’école de chasse. A cette époque, les bois des alentours étaient excessivement peuplés d’animaux sauvages : élans, daims, ours. Aujourd’hui, ces réserves portent le nom de Sokolniki et sont en fait la partie sud de Losini ostrov.
Ces forêts ont été si surveillées qu’elles restent presque vierges encore aujourd’hui. S’agrandissant, la ville a contourné ces espaces verts dotés de collines, de clairières et de petites rivières. Seul le MKAD a coupé en 1960 le bois en deux parties inégales. La forêt devient parc national en 1983. Grâce aux efforts des écologistes, plus de 280 espèces y habitent aujourd’hui dont des élans. Parfois les animaux font même des apparitions près des habitations qui bordent le parc.
Des allées et des trouées ont été tracées dans le bois. Il n’est pas recommandé de les quitter au risque de vous égarer et d’errer pendant des heures. Aujourd’hui, cet « îlot vert » reste l’endroit le plus sauvage de Moscou. Face aux projets de construction de résidences prestigieuses sur le territoire du parc, les riverains se sont activement mobilisés.
Rodion Marinichev in -Le Courrier de Russie-
Métro Chtchelkovskaïa puis à pied.
Métro Oulitsa Podbelskogo. Tramway 2, 13, 36 ou autobus 775 jusqu’au terminus.
Train de banlieue depuis la gare de Iaroslav (métro Komsomolskaïa) jusqu’à Iaouza.
Dans toute l’Europe, vous ne trouverez pas un tel espace vert en pleine ville. Ce parc s’étend sur plus de dix mille hectares dont un tiers se trouve sur le territoire de la capitale. Ses forêts denses commencent à huit kilomètres du Kremlin.
L’histoire de Losini ostrov est liée aux traditions de la chasse russe. C’est au XVIIe siècle que le tsar Alexeï Mikhaïlovitch (le père de Pierre le Grand) y organisa La cour des faucons, une sorte d’école de chasse. A cette époque, les bois des alentours étaient excessivement peuplés d’animaux sauvages : élans, daims, ours. Aujourd’hui, ces réserves portent le nom de Sokolniki et sont en fait la partie sud de Losini ostrov.
Ces forêts ont été si surveillées qu’elles restent presque vierges encore aujourd’hui. S’agrandissant, la ville a contourné ces espaces verts dotés de collines, de clairières et de petites rivières. Seul le MKAD a coupé en 1960 le bois en deux parties inégales. La forêt devient parc national en 1983. Grâce aux efforts des écologistes, plus de 280 espèces y habitent aujourd’hui dont des élans. Parfois les animaux font même des apparitions près des habitations qui bordent le parc.
Des allées et des trouées ont été tracées dans le bois. Il n’est pas recommandé de les quitter au risque de vous égarer et d’errer pendant des heures. Aujourd’hui, cet « îlot vert » reste l’endroit le plus sauvage de Moscou. Face aux projets de construction de résidences prestigieuses sur le territoire du parc, les riverains se sont activement mobilisés.
Rodion Marinichev in -Le Courrier de Russie-
Métro Chtchelkovskaïa puis à pied.
Métro Oulitsa Podbelskogo. Tramway 2, 13, 36 ou autobus 775 jusqu’au terminus.
Train de banlieue depuis la gare de Iaroslav (métro Komsomolskaïa) jusqu’à Iaouza.
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