Les 9 et 10 octobre sont les jours de la visite officielle du président français Nicolas Sarkozy à Moscou. Notre observateur Anatoli Potapov parle des rapports entre les deux pays et de leur impact sur la situation politique en Europe et dans le monde. Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy se connaissent déjà. Ils se sont rencontrés au forum du G8 en juin en Allemagne. Alors au cours de l’entretien avec le chef de l’Etat russe Nicolas Sarkozy a déclaré que la France était et restait un pays ami de la Russie. La coopération stratégique franco-russe a toujours eu une influence positive sur la situation politique en Europe, mais aussi dans le monde. Quant à l’étape contemporaine de coopération avec la Russie, les consultations préliminaires ont montré que la France comme la Russie constataient un progrès substantiel dans des sphères telles que l’industrie aéronautique, la domestication de l’Espace, l’énergie. Il y a l’entente sur le lancement des fusées porteuses russes Soyouz depuis le site spatial de Kourou en Guyane Française. Le nouveau contrat, signé par le Gazprom et la compagnie française Total sur la mise en valeur du plus important champ gazier Chtokmanovskoïé dans le nord de la Russie, a été un succès. M.Sarkozy a déclaré qu’il pourrait soulever au cours du dialogue à Moscou plusieurs aspects de la politique intérieure de Russie qui semblaient poser des problèmes. Voici l’opinion sur la visite du président de France à Moscou de l’expert pour la sécurité européenne à l’Institut russe de l’Europe Dmitri Danilov. Il me semble que deux questions importantes pour la Russie et l’Europe vont figurer aux pourparlers, dit Dmitri Danilov. Ce sont : le Kosovo et le bouclier anti-missiles américain en Europe. Ici beaucoup dépend de la position que prendrait la France. La France est pour la Russie un partenaire très important en Europe, tout comme la Russie l’est pour la France, conclut M.Danilov. Ajoutons un détail important. En se rencontrant avec Vladimir Poutine au forum du G8 en Allemagne, M.Sarkozy a estimé que le terme de «partenariat privilégié », qui caractérisait depuis bien des années les rapports entre les deux pays, se maintiendrait. Les entretiens à Moscou montreront si le président français a changé ou non d’avis.
Voix de la Russie
08.10.2007
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