mardi 2 octobre 2007

Pas d'obstacles juridiques à la décision de Poutine de conduire la liste de Russie unie (Conseil de l'Europe)

STRASBOURG, 2 octobre - RIA Novosti. Le Secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry Davis ne voit pas d'obstacles à ce que le président russe Vladimir Poutine puisse diriger la liste électorale du parti Russie unie aux législatives de décembre.

Les arguments contre cette décision peuvent être d'ordre philosophique, mais pas juridique, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse

Terry Davis a reconnu que cette décision était "peu ordinaire". "Mais il y a des précédents dans certains pays", a-t-il affirmé sans citer ces pays.

Evoquant les élections législatives russes dans leur ensemble, Terry Davis a déclaré que l'essentiel était qu'elles soient meilleures que les élections précédentes. "Nous suivrons attentivement ces élections", a déclaré le Secrétaire général.

Prenant la parole lundi au congrès de Russie unie, le président russe a accepté la proposition des dirigeants du parti de conduire la liste des candidats aux législatives du 2 décembre.

Cependant, Vladimir Poutine n'a pas adhéré à ce parti.

Les Etats-Unis s'inquiètent de la "concentration du pouvoir"

Washington s'inquiète de la "concentration du pouvoir" en Russie, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, dans un entretien publié, lundi 1er octobre, par le New York Post.

Interrogée par le quotidien sur d'éventuelles velléités de la part de M. Poutine de se transformer en "dictateur à vie", Mme Rice a estimé qu'elle ne pensait pas que l'hôte du Kremlin tenterait de changer la Constitution. "Il dit qu'il ne modifiera pas la Constitution. Je le crois. Je pense qu'il ne la changera pas", a-t-elle déclaré selon une transcription de son entretien émanant du département d'Etat.

"Je pense que l'inquiétude en Russie aujourd'hui, c'est la concentration du pouvoir au Kremlin", a-t-elle dit avant d'ajouter : "Il est tout à fait évident qu'il n'y a aucun contre-pouvoir."

On ignorait si Mme Rice s'était exprimée avant ou après l'annonce de M. Poutine lundi, selon laquelle il conduirait la liste de son parti aux législatives du 2 décembre. La Maison Blanche a refusé de s'exprimer sur la possibilité que M. Poutine devienne premier ministre en 2008, estimant qu'il s'agissait d'une affaire intérieure et se contentant de demander des élections libres et démocratiques. – (AFP.)

Le Monde
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