MOSCOU, 23 octobre - RIA Novosti. Vladimir Sloutsker, membre du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement) juge nécessaire de revenir à l'idée d'introduire un test de connaissance minimale du russe pour les travailleurs étrangers.
"La Russie accède à la première place en Europe pour le nombre d'immigrés. Maintenant que le nombre de travailleurs étrangers en Russie a dépassé le seuil des 10 millions, leur assimilation et leur intégration dans la société russe sont une priorité absolue", a indiqué le sénateur dans un entretien accordé mardi à RIA Novosti.
Le sénateur, qui est vice-président de la commission du Conseil de la Fédération pour la politique ethnique, a cité les données d'un sondage réalisé par le Centre Lévada d'étude de l'opinion selon lesquelles les habitants de Moscou mettent au premier rang les problèmes liés aux immigrés.
"Les sociologues estiment que l'attitude négative des Russes envers les immigrés s'explique avant tout par la barrière culturelle, dont la mauvaise maîtrise du russe", a indiqué Vladimir Sloutsker.
Le sénateur a appuyé l'idée d'instituer "une norme minimale de connaissance du russe", proposée mardi par le premier vice-premier ministre Dmitri Medvedev.
Dans son discours dans un centre d'enseignement à Moscou, le responsable gouvernemental a proposé d'utiliser l'expérience étrangère d'étude de l'anglais et s'est dit favorable à l'introduction d'une norme de formation analogue. Le premier vice-premier ministre a noté que le russe est un facteur d'intégration important, sans lequel la Russie ne pourra pas exister.
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A quand les tests ADN ?
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