MOSCOU, 30 octobre - RIA Novosti. La Russie invitera mardi des observateurs internationaux aux élections à la Douma d'Etat (chambre basse du parlement russe) de cinquième législature, fixées au 2 décembre prochain, selon des sources officielles.
Des invitations seront envoyées à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), à l'Assemblée interparlementaire de la CEI (Communauté des Etats indépendants), à l'Organisation de coopération de Shanghai (OSC), au Conseil du Nord et au Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE a précisé aux journalistes lundi le président de la CEC (Commission électorale centrale russe), Vladimir Tchourov.
En outre, la CEC invitera des observateurs des commissions électorales de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Italie et d'autres pays européens, ainsi que des pays de la CEI et de la Jordanie.
Le nombre d'observateurs aux élections russes oscillera entre 300 et 400 personnes.
Quatre fois moins d'observateurs qu'en 2003 sont invités aux législatives russes
Il y aura entre 300 et 400 observateurs internationaux présents aux élections législatives du 2 décembre en Russie, a déclaré lundi 29 octobre le président de la commission électorale, un chiffre bien inférieur à celui des précédentes élections.
Lors des législatives de 2003, 1 200 observateurs internationaux avaient été conviés, dont plus de 400 de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Les équipes étaient sur place cinq semaines avant le jour du vote, ce qui ne pourra être le cas cette année, étant donné le retard pris dans l'envoi des invitations. Celles-ci seront adressées mardi, notamment à l'OSCE, au Conseil de l'Europe et à la Communauté des Etats indépendants (CEI). La France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie doivent également envoyer des observateurs.
Reste à savoir quel sera le format de cette mission. L'OSCE a déjà averti que les délais d'invitation risquaient d'être trop courts pour préparer l'envoi de ses observateurs dans la configuration habituelle.
"SILENCE" LE JOUR DE SCRUTIN
Le président de la commission électorale a profité de sa conférence de presse, lundi, pour critiquer les observateurs internationaux accusés de parler à la presse les jours de scrutin, au lieu de respecter le "silence" qui s'applique à tous, bien que "les observateurs internationaux estiment que cela ne s'applique pas à eux".
Selon des sources diplomatiques à Vienne, siège de l'OSCE, la Russie veut limiter l'activité des observateurs internationaux lors des élections dans les pays de l'ex-URSS en réduisant la taille des missions et en interdisant la publication de leurs rapports à l'issue des scrutins. Depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, Moscou accuse régulièrement l'OSCE de "parti pris" vis-à-vis des anciens Etats membres de la CEI.
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