mercredi 14 novembre 2007

Il faut donner une nouvelle impulsion aux relations Russie-UE


l faut donner une nouvelle impulsion aux relations Russie-UE. La Slovénie qui présidera l’UE à partir du 1er janvier 2008 pourra faire avancer l’Union sur le volet russe, a déclaré l’expert de l’Institut d’Europe de l’Académie des sciences de Russie Vladislav Belov dans une interview exclusive à la Voix de la Russie en commentant la visite du chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov à Ljubljana. Le dialogue Russie-UE, les moyens de promouvoir la coopération pendant le prochain semestre sont envisagés à ses pourparlers avec l’administration slovène :

Premièrement, les nouvelles impulsions sont déjà données aux relations Russie-UE. Le récent sommet au Portugal a posé un bon fondement. Espérons que le nouveau gouvernement polonais lève son veto aux pourparlers avec Moscou sur le nouvel accord de partenariat et de coopération. En tant que nouveau membre de l’UE, la Slovénie pourrait lancer l’initiative d’engager ces pourparlers. Je partage l’opinion du chef de la diplomatie allemande Franz-Walter Steinmeier sur un potentiel constructif pour un tel dialogue. Les problèmes entre la Russie et l’UE sont souvent engendrés artificiellement. Il serait important pour le nouveau président de l’UE de démontrer que les composantes constructives et positives dans les relations établies sont plus fortes que ces problèmes surgis depuis une année et demie.
Quels problèmes torpillent, à vote avis, le dialogue Russie-UE ?

( )

En premier lieu, le dialogue énergétique. Ce sont les questions relatives à l’accès réciproque des investisseurs russes et européens aux secteurs stratégiques. C’est aussi le problème de la définition du statut de la région serbe du Kosovo.
L’UE a adopté une attitude contradictoire envers le déploiement des ABM américains en Europe s’étant distancée de l’élaboration d’une position solidaire sur ce point. Qu’en pensez-vous ?

( )

C’est plutôt le contexte européen des relations entre la Russie et les Etats-Unis. Malheureusement, l’UE ni les pays de l’OTAN n’ont pas de possibilité d’exercer la pression sur les Etats-Unis. Certes, il convient d’ajouter que la Pologne et la Tchéquie vont au-devant de leurs partenaires d’outre-Océan. Ceux-ci parviennent, à leur tour, à faire leur jeu, estime Vladislav Belov.
Il n’existe pas aujourd’hui de vide juridique dans les relations Russie-UE. Les parties se sont entendues de proroger tous les ans l’accord de partenariat. Moscou est intéressée à suivre les quatre feuilles de routes si les barrières à la signature d’un nouvel accord sont levées. La Russie est donc prête à intensifier les liens dans l’économie, la sécurité, la culture et la sphère humanitaire.

"La Voix de la Russie"
14.11.2007

Aucun commentaire: