Les intérêts de sécurité énergétique internationale et les dividendes économiques l’ont emporté sur des spéculations politiques dans l’UE au sujet de la construction du gazoduc russo-germanique qu’on posera en partie sur le fond de la mer Baltique. Tel est l’un des grands résultats des pourparlers russo-néerlandais au sommet à Moscou, estime notre observateur Constantin Garibov.
Sur fond de critique par les nouveaux membres de l’UE du projet « Nord Stream » les Pays-Bas le rejoignent en qualité de partenaire fort de la Russie. En dépit des accusations à l’adresse du consortium russe « Gazprom » d’effectuer une expansion au marché européen, il accède au marché britannique grâce à l’acquisition des titres dans le transport du gaz de son partenaire sûr – le néerlandais « Gazuni ».C’est ainsi que le business européen a voté par son argent pour un essor ultérieur d’une coopération énergétique mutuellement avantageuse avec la Russie. Un accord complet de leur participation aux projets « Nord Stream » et « BBL » a été signé au Kremlin comme l’un des résultats de la rencontre au sommet. Le président de Russie y a vu une nouvelle qualité des rapports avec les Pays-Bas – deuxième partenaire économique et commercial de la Russie après l’Allemagne et a relevé :
L’engagement de la société néerlandaise dans le projet Nord-européen le rend vraiment multilatéral et améliore certainement les conditions de sa mise en oeuvre.
Les Pays-Bas sont un « carrefour gazier » de l’Europe et donc leur coopération avec « Gazprom » russe est à bien des égards emblématique pour les autres membres de l’UE. Surtout que la production du gaz diminue aux Pays-Bas, alors que l’accès à une part dans le capital de « Nord Stream » leur assure des livraisons durables du gaz naturel. Et de plus augmente leur compétitivité en tant qu’aiguilleurs de distribution du gaz dans le nord-ouest européen.
La Russie a fait elle aussi une démarche stratégique correcte. L’accord signé avec la Hollande dégage l’horizon du dialogue énergétique avec l’UE. Un dialogue suivant le principe de circulation à deux sens, et non d’après la vieille formule « d’achat — vente ». C’est-à-dire qu’on a échangé des actifs énergétiques à parité. « Gazprom » a accédé à une part des titres dans la compagnie construisant un gazoduc important pour l’Europe, reliant les Pays-Bas à la Grande-Bretagne, où la production nationale va brusquement diminuer dans les années qui viennent. Dans ce contexte les prix du gaz naturel ont déjà augmenté. La sortie de « « Gazprom » sur le marché britannique avec son propre gaz naturel permettra de détendre pour une large part la situation. L’Europe occidentale opte pour le développement de la coopération avec la Russie.
La Voix de la Russie
07.11.2007
Sur fond de critique par les nouveaux membres de l’UE du projet « Nord Stream » les Pays-Bas le rejoignent en qualité de partenaire fort de la Russie. En dépit des accusations à l’adresse du consortium russe « Gazprom » d’effectuer une expansion au marché européen, il accède au marché britannique grâce à l’acquisition des titres dans le transport du gaz de son partenaire sûr – le néerlandais « Gazuni ».C’est ainsi que le business européen a voté par son argent pour un essor ultérieur d’une coopération énergétique mutuellement avantageuse avec la Russie. Un accord complet de leur participation aux projets « Nord Stream » et « BBL » a été signé au Kremlin comme l’un des résultats de la rencontre au sommet. Le président de Russie y a vu une nouvelle qualité des rapports avec les Pays-Bas – deuxième partenaire économique et commercial de la Russie après l’Allemagne et a relevé :
L’engagement de la société néerlandaise dans le projet Nord-européen le rend vraiment multilatéral et améliore certainement les conditions de sa mise en oeuvre.
Les Pays-Bas sont un « carrefour gazier » de l’Europe et donc leur coopération avec « Gazprom » russe est à bien des égards emblématique pour les autres membres de l’UE. Surtout que la production du gaz diminue aux Pays-Bas, alors que l’accès à une part dans le capital de « Nord Stream » leur assure des livraisons durables du gaz naturel. Et de plus augmente leur compétitivité en tant qu’aiguilleurs de distribution du gaz dans le nord-ouest européen.
La Russie a fait elle aussi une démarche stratégique correcte. L’accord signé avec la Hollande dégage l’horizon du dialogue énergétique avec l’UE. Un dialogue suivant le principe de circulation à deux sens, et non d’après la vieille formule « d’achat — vente ». C’est-à-dire qu’on a échangé des actifs énergétiques à parité. « Gazprom » a accédé à une part des titres dans la compagnie construisant un gazoduc important pour l’Europe, reliant les Pays-Bas à la Grande-Bretagne, où la production nationale va brusquement diminuer dans les années qui viennent. Dans ce contexte les prix du gaz naturel ont déjà augmenté. La sortie de « « Gazprom » sur le marché britannique avec son propre gaz naturel permettra de détendre pour une large part la situation. L’Europe occidentale opte pour le développement de la coopération avec la Russie.
La Voix de la Russie
07.11.2007
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