La Russie et l’Union Européenne doivent accélérer le processus de rapprochement. Cette idée est un leitmotiv de la conférence internationale « Russie-Europe : empruntant ensemble le chemin du développement » qui s’est tenue à Berlin. Notre commentateur Viatcheslav Soloviev donne des détails.
La conférence internationale a rassemblé lundi à Berlin des hommes politiques, des personnalités publiques, des parlementaires, des politologues et des journalistes de Russie, d'Allemagne et de France. Le président de la Douma d’état, le leader du parti Russie Unie Boris Gryzlov a inauguré le forum. Il a souligné que la Russie et les pays européens étaient plus proches entre eux que la Russie et les Etats-Unis, par exemple, par leurs traditions. Mais Boris Gryzlov croit qu’il est prématuré de dire que le potentiel de coopération est utilisé à 100%. Parlant des liens économiques, il a noté que les investissements européens en Russie atteignaient 30 milliards d’euros, mais les investissements russes en Europe- dix fois moins. Parmi les causes de cette différence, il a cité le manque d’information sur les capacités de Russie en qualité d’investisseur et la prolifération délibérée de l’image de Russie comme un pays brandissant « une arme énergétique ».
Boris Gryzlov a énuméré d’autres points sensibles dans les relations entre la Russie et la France, comme l’expansion incessante de l’OTAN vers l’est, les projets du déploiement des éléments du système antimissile américain en Europe. Le parlementaire russe a exprimé aussi son inquiétude au sujet de la politique des certains pays européens de deux poids, deux mesures à l’égard des droits de l’homme. Il a noté que l’Estonie et la Lettonie menaient une politique discriminatoire à l’égard des russophones.
( )
Nous allons protéger les droits de nos compatriotes là où leurs droits sont lésés. Nous allons augmenter le soutien de la langue russe, des manifestations culturelles, des associations, stimuler le développement des contacts. Le financement du programme d’assistance au rapatriement bénévole sera majoré, car les gens doivent avoir une possibilité de regagner leur pays d’origine.
Boris Gryzlov a clos son intervention par ces paroles : « J’espère que les litiges entre la Russie et l’Europe peuvent être résolus et qu’une solution sera trouvée ». Bettina Adenauer, petite-fille de l'illustre chancelier allemand a pris la parole après lui. Elle a prôné le développement du partenariat avec la Russie " dont l'importance économique va croissant ". Selon elle, ce partenariat doit se baser sur les intérêts communs, qui sont un gage de confiance. Le politologue allemand Alexandre Rahr a indiqué pour sa part que " L'UE souhaite développer le partenariat stratégique avec la Russie. Il a traduit l'espoir exprimé par " les élites européennes " qu'un jour, l'Europe et la Russie " s'entendront sur un système unique de valeurs " et que la Russie, dont la puissance économique ne cesse de croître, " poursuivra après les élections sa politique de coopération avec l'Occident ". Il a exhorté les pays européens à élaborer une politique unique de dialogue avec la Russie.
La Voix de la Russie
21.11.2007
La conférence internationale a rassemblé lundi à Berlin des hommes politiques, des personnalités publiques, des parlementaires, des politologues et des journalistes de Russie, d'Allemagne et de France. Le président de la Douma d’état, le leader du parti Russie Unie Boris Gryzlov a inauguré le forum. Il a souligné que la Russie et les pays européens étaient plus proches entre eux que la Russie et les Etats-Unis, par exemple, par leurs traditions. Mais Boris Gryzlov croit qu’il est prématuré de dire que le potentiel de coopération est utilisé à 100%. Parlant des liens économiques, il a noté que les investissements européens en Russie atteignaient 30 milliards d’euros, mais les investissements russes en Europe- dix fois moins. Parmi les causes de cette différence, il a cité le manque d’information sur les capacités de Russie en qualité d’investisseur et la prolifération délibérée de l’image de Russie comme un pays brandissant « une arme énergétique ».
Boris Gryzlov a énuméré d’autres points sensibles dans les relations entre la Russie et la France, comme l’expansion incessante de l’OTAN vers l’est, les projets du déploiement des éléments du système antimissile américain en Europe. Le parlementaire russe a exprimé aussi son inquiétude au sujet de la politique des certains pays européens de deux poids, deux mesures à l’égard des droits de l’homme. Il a noté que l’Estonie et la Lettonie menaient une politique discriminatoire à l’égard des russophones.
( )
Nous allons protéger les droits de nos compatriotes là où leurs droits sont lésés. Nous allons augmenter le soutien de la langue russe, des manifestations culturelles, des associations, stimuler le développement des contacts. Le financement du programme d’assistance au rapatriement bénévole sera majoré, car les gens doivent avoir une possibilité de regagner leur pays d’origine.
Boris Gryzlov a clos son intervention par ces paroles : « J’espère que les litiges entre la Russie et l’Europe peuvent être résolus et qu’une solution sera trouvée ». Bettina Adenauer, petite-fille de l'illustre chancelier allemand a pris la parole après lui. Elle a prôné le développement du partenariat avec la Russie " dont l'importance économique va croissant ". Selon elle, ce partenariat doit se baser sur les intérêts communs, qui sont un gage de confiance. Le politologue allemand Alexandre Rahr a indiqué pour sa part que " L'UE souhaite développer le partenariat stratégique avec la Russie. Il a traduit l'espoir exprimé par " les élites européennes " qu'un jour, l'Europe et la Russie " s'entendront sur un système unique de valeurs " et que la Russie, dont la puissance économique ne cesse de croître, " poursuivra après les élections sa politique de coopération avec l'Occident ". Il a exhorté les pays européens à élaborer une politique unique de dialogue avec la Russie.
La Voix de la Russie
21.11.2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire