L'interview - tant attendue! - de votre serviteur ;) donnée en août 2007. Ca aide des fois de taper son nom dans Google ... souriez, vous êtes filmés
L’Université Russe de l’Amitié des Peuples a percé une fenêtre à Bordeaux.
La coopération entre les universités européenneS se développe rapidement. Notre correspondante Nathalie Medvédéva parlera d’un programme conjoint russo-français.
Les écoles supérieures des pays d’UE, de Russie, d’Ukraine et d’autres pays de l’ex-URSS échangent activement non seulement leurs expériences, mais aussi des étudiants. Les jeunes Européens sont heureux que le choix des universités et des pays, participant à ce processus, ne cesse de s’élargir. Le départ en a été donné le 19 juin 1999 dans la ville italienne de Bologne, où une déclaration sur « la zone d’enseignement supérieur européen » a été adoptée à une conférence spéciale. Son objectif est de rapprocher les systèmes d’enseignement des pays membres. A partir de cette date, de nombreuses universités européennes ont ouvert des cours spéciaux, dont les élèves suivent les programmes conjoints des unités d’enseignements étrangères. Un an et plus, passé à l’étranger leur permet non seulement d’améliorer leurs acquis linguistiques, mais aussi d’apprendre les disciplines qui ne sont pas enseignées dans leur pays d’origine.
La Russie a adhéré au processus de Bologne en 2003, et depuis les accords portant sur les échanges des étudiants sont la fierté des unités russes et un signe de qualité de l’enseignement qui leur est dispensé. Parmi les membres de ces échanges on peut citer l’Institut des relations internationales de Moscou, la Haute école d’économie, l’Université russe de l’amitié des peuples et les universités régionales de St. Petersbourg, d’Irkoutsk, de Nijny Novgorod et d’Omsk. Les étudiants se spécialisent dans les domaines les plus variés : depuis l’agro-ingénierie et la médecine jusqu’à l’économie et la politologie. La durée des études dépend du désir des élèves — on peut s’arrêter au premier degré et devenir bachelier ou poursuivre les études post-universitaires pour devenir titulaire de maîtrise.
L’Université russe de l’amitié des peuples coopère heureusement avec l’Institut d’études politiques de Bordeaux, connu comme Science PO Bordeaux. Créée en 1960, elle avait essentiellement pour vocation de former des cadres qualifiés pour les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Mais le changement de la politique a eu un impact sur la coopération en matière d’enseignement. L’accord sur le commencement d’un programme conjoint de master avec Sciences PO Bordeaux fut un atout pour l’université russe, et les élèves d’un des meilleurs instituts des sciences politiques de France ont commencé à opter activement pour la langue russe. Les étudiants de la chaire de politologie comparée apprennent à faire de la politique en français, alors que Français s’initient aux particularités de la structure politique de Russie. Les Russes, comme les Français doivent suivre les cours des deux universités : la première année en France, à Bordeaux, et la deuxième –à Moscou. Pour un an, les Moscovites doivent oublier leur langue maternelle et se sentir dans la peau d’étudiants français. Le programme est assez récent : il date de 2003, mais son succès auprès des étudiants des deux pays est certain.
Qu’est ce qui attire les jeunes Français en Russie ? Grégoire Fauquier raconte ses impressions de notre pays et parle du programme .
Source : La Voix de la Russie
http://www.ruvr.ru/main.php?lng=fre&q=1069&cid=54&p=30.08.2007
L’Université Russe de l’Amitié des Peuples a percé une fenêtre à Bordeaux.
La coopération entre les universités européenneS se développe rapidement. Notre correspondante Nathalie Medvédéva parlera d’un programme conjoint russo-français.
Les écoles supérieures des pays d’UE, de Russie, d’Ukraine et d’autres pays de l’ex-URSS échangent activement non seulement leurs expériences, mais aussi des étudiants. Les jeunes Européens sont heureux que le choix des universités et des pays, participant à ce processus, ne cesse de s’élargir. Le départ en a été donné le 19 juin 1999 dans la ville italienne de Bologne, où une déclaration sur « la zone d’enseignement supérieur européen » a été adoptée à une conférence spéciale. Son objectif est de rapprocher les systèmes d’enseignement des pays membres. A partir de cette date, de nombreuses universités européennes ont ouvert des cours spéciaux, dont les élèves suivent les programmes conjoints des unités d’enseignements étrangères. Un an et plus, passé à l’étranger leur permet non seulement d’améliorer leurs acquis linguistiques, mais aussi d’apprendre les disciplines qui ne sont pas enseignées dans leur pays d’origine.
La Russie a adhéré au processus de Bologne en 2003, et depuis les accords portant sur les échanges des étudiants sont la fierté des unités russes et un signe de qualité de l’enseignement qui leur est dispensé. Parmi les membres de ces échanges on peut citer l’Institut des relations internationales de Moscou, la Haute école d’économie, l’Université russe de l’amitié des peuples et les universités régionales de St. Petersbourg, d’Irkoutsk, de Nijny Novgorod et d’Omsk. Les étudiants se spécialisent dans les domaines les plus variés : depuis l’agro-ingénierie et la médecine jusqu’à l’économie et la politologie. La durée des études dépend du désir des élèves — on peut s’arrêter au premier degré et devenir bachelier ou poursuivre les études post-universitaires pour devenir titulaire de maîtrise.
L’Université russe de l’amitié des peuples coopère heureusement avec l’Institut d’études politiques de Bordeaux, connu comme Science PO Bordeaux. Créée en 1960, elle avait essentiellement pour vocation de former des cadres qualifiés pour les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Mais le changement de la politique a eu un impact sur la coopération en matière d’enseignement. L’accord sur le commencement d’un programme conjoint de master avec Sciences PO Bordeaux fut un atout pour l’université russe, et les élèves d’un des meilleurs instituts des sciences politiques de France ont commencé à opter activement pour la langue russe. Les étudiants de la chaire de politologie comparée apprennent à faire de la politique en français, alors que Français s’initient aux particularités de la structure politique de Russie. Les Russes, comme les Français doivent suivre les cours des deux universités : la première année en France, à Bordeaux, et la deuxième –à Moscou. Pour un an, les Moscovites doivent oublier leur langue maternelle et se sentir dans la peau d’étudiants français. Le programme est assez récent : il date de 2003, mais son succès auprès des étudiants des deux pays est certain.
Qu’est ce qui attire les jeunes Français en Russie ? Grégoire Fauquier raconte ses impressions de notre pays et parle du programme .
Source : La Voix de la Russie
http://www.ruvr.ru/main.php?lng=fre&q=1069&cid=54&p=30.08.2007
1 commentaire:
Bravao à Gregoirtchik et merci !
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