MOSCOU, 16 novembre - RIA Novosti. La décision du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE de renoncer à participer à l'observation des législatives en Russie est due au désir de cette organisation de présenter sous un mauvais jour les élections en Russie, estime Igor Borissov de la Commission électorale centrale (CEC) russe.
Les élections des députés à la Douma (Chambre basse du parlement russe) de cinquième législature auront lieu le 2 décembre prochain.
"Ayant compris que ni la loi électorale russe ni l'organisation des élections ne pouvaient être mises en cause, le BIDDH de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a sans doute décidé d'exploiter l'unique chance qui lui restait de s'attaquer à nous - renoncer à observer les élections sous prétexte d'un prétendu retard dans la délivrance des visas", a déclaré vendredi devant les journalistes à Moscou M. Borissov.
"La raison invoquée à l'appui du refus d'envoyer des observateurs aux élections - le prétendu retard dans la délivrance des visas - est tirée par les cheveux", a dit le membre de la Commission électorale centrale de Russie, en faisant remarquer que les évaluations du BIDDH/OSCE étaient souvent politisées.
"Dès le début, des notes négatives transparaissaient dans les propos tenus par les officiels du BIDDH/OSCE concernant les élections en Russie", a poursuivi M. Borissov.
Selon lui, des représentants du BIDDH/OSCE étaient à Moscou le 14 novembre dernier et ils se sont pratiquement engagés dans le processus de suivi des élections. Ils ont eu plusieurs rencontres et se sont mis à étudier la situation sur place, a noté le membre de la CEC.
Cela dit, M. Borissov a fait remarquer que pratiquement la moitié des observateurs du BIDDH, devant venir en Russie, n'avaient pas besoin de visas, car ils ont des passeports diplomatiques ou sont citoyens des pays membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) et ont le droit d'entrer librement - sans visas - sur le territoire de la Fédération de Russie.
Qui plus est, a-t-il rappelé, l'invitation adressée au BIDDH/OSCE a été envoyée encore le 31 octobre dernier, c'est-à-dire plus d'un mois avant la date du scrutin.
"Quoi qu'il en soit, le BIDDH/OSCE a attendu le 13 novembre dernier pour remplir les papiers requis pour ses observateurs internationaux", a souligné M. Borissov.
Par ailleurs, le membre de la CEC a signalé que l'absences des observateurs du BIDDH/OSCE tout d'ailleurs comme leur présence n'entraîne aucune conséquence juridique pour la Fédération de Russie.
Législatives russes: l'OSCE renonce à l'envoi d'observateurs sous un prétexte fallacieux (expert)
MOSCOU, 16 novembre - RIA Novosti. La décision du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (BIDDH/OSCE) de ne pas envoyer d'observateurs aux élections en Russie est politique, a déclaré jeudi devant les journalistes à Moscou le député Konstantin Kossatchev.
Les élections des députés à la Douma (Chambre basse du parlement russe) de cinquième législature auront lieu le 2 décembre prochain.
"Le refus du BIDDH/OSCE d'envoyer ses observateurs aux élections à la Douma est une décision politique, contraire au mandat du Bureau", a indiqué Konstantin Kossatchev, président du Comité pour les Affaires internationales de la Chambre basse du parlement russe.
Cela dit, le parlementaire a rappelé que la Russie était membre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et payait sa cotisation. Aussi, est-elle en droit d'exiger de l'OSCE qu'elle fasse son travail, rémunéré sur le budget général de l'OSCE, a noté M. Kossatchev.
"Nous étions prêts à accueillir ces observateurs et à organiser leur travail, mais ils "tirent au flanc". Cela n'est pas normal", a souligné le député.
Somme toute, a estimé Konstantin Kossatchev, les fonctionnaires du BIDDH/OSCE manquent à leur mandat et ne remplissent pas leurs obligations directes.
Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE a besoin d'une réforme (diplomate)
"Je pense qu'une telle décision du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (BIDDH/OSCE) témoigne de la nécessité d'une réforme radicale de cette institution", a notamment déclaré dans une interview à l'agence le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Législatives russes: l'annulation par l'OSCE de sa mission d'observation préoccupe la Commission européenne
BRUXELLES, 16 novembre - RIA Novosti. La Commission européenne déplore l'annulation de la mission d'observation du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE aux élections législatives russes qui se tiendront le 2 décembre prochain, a fait savoir la porte-parole de l'exécutif européen Christiane Hohmann.
Selon Mme Hohmann, la Commission européenne déplore "les circonstances qui ne permettent pas d'organiser cette mission d'observation". Au nom de l'exécutif européen, elle a appelé le président russe à "garantir la tenue d'élections conformes aux normes démocratiques".
"Nous avons pris acte de cette décision", a-t-elle indiqué vendredi à Bruxelles aux journalistes.
"Nous attendons de la Russie qu'elle tienne les assurances données par le président Vladimir Poutine au sommet UE-Russie de Mafra (en octobre dernier) selon lesquelles les élections seront ouvertes et respecteront les normes internationales pour des élections démocratiques", a-t-elle déclaré.
De nombreux problèmes ont surgi autour de la mission d'observation entre la Russie et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui a indiqué vendredi que "les visas d'entrée [avaient] été systématiquement refusés" à ses observateurs.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré jeudi que les observateurs de l'OSCE auraient leurs visas à temps.
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